Tout avait pourtant bien commencé...

"Je peux cliquer sur la pub pour voir?"

Une première téléportation du côté de Montmartre, quelques pas autour de Notre - Dame, un vol léger au-dessus de la "maison mère" (dites Canal +), un petit bonjour aux nombreux avatars à l'affût d'un Bonaldi numérique...

Le bruit court et se répand comme une trainée de poudre...

"Il est là ! C'est lui !"

 

Tout juste si l'on n'entendait pas le petit rire court et léger de notre invité à travers l'écran ! "Et pourquoi que ?... Mais si je fais ça... ? En appuyant là ? J'ai le droit de...?". Bonaldi en vrai de vrai ! Et que je me téléporte, et que je file des cadeaux à tous vents, et que je clique dans tous les coins..."

C'est formidable votre machin, on aurait pu y penser avant !".

Et puis... l'effet Bonaldi... ?

Peut-être aurions-nous dû prendre au sérieux une question (prémonitoire ?) arrivée plusieurs fois cet après-midi au mail de notre journal :

"Pourquoi ça ne marche jamais quand Bonaldi fait une démo ?".

Ces petits fûtés du 2ème Monde avaient peut-être eu du flair... Notre monde, d'habitude si stable devait bel et bien connaître quelques minutes délicates... (dites "déconnexion serveur").

Pour une première, ce fut une première... Jérôme Bonaldi, victime de son succès, devait attirer les foules comme jamais...

Plus nous nous rapprochions des pics de connexions, plus notre homme draînait derrière lui une foule compacte de curieux et de badauds de toute sorte... Qui cherchant à découper un bout de la texture de sa veste, qui espérant désespèremment une réponse à ses questions ontologiques sur le pourquoi du comment de l'éternel bronzage de la star.

Mais l'effet Bonaldi ? ... Pour cette capacité à soumettre toute bizarrerie à rude épreuve, le 2ème Monde rend donc aujourd'hui hommage au fouineur invétéré qui a su déceler quelque instabilité dans notre système. Chapeau bas ! Un défi relevé aussitôt par nos informaticiens les plus perspicaces. En milieu bien réel, et durant une longue nuit tout aussi peu virtuelle... Gageons que le 2ème Monde est aujourd'hui à l'abri de semblables intempéries...

Compréhensif, enthousiaste et bien évidemment curieux de l'avenir du 2ème Monde, Bonaldi tire sa révérence en saluant la poésie propre à notre cité virtuelle...

"Pauvre Jérôme, idôle virtuelle d'une foule numérique... hi ! hi ! Génial !!"