Flottent les fantasmes
Comme endormis par la musique
Affectueuse
De quelques sphères nacrées
De la beauté nue
D'un espace charnel
Vivent les heures
Non plus comme des robots
Mais comme de tendres fleurs
Dans l'immensité de l'azur
Ils s'accrochent à des sourires
Ces rêves que j'ai rencontrés
Il y a bien longtemps
Et parmi les étoiles
Je cherche un morceau de silence
Pour m'y plonger
Et cueillir des parfums
Cassants comme la glace
Abreuvant ma soif
De mouvements frénétiques
De grandeur féérique
Ils dansent ces rêves sucrés
Sur les lèvres sensuelles
D'un lambeau de sol
Gorgé de sang vert
Frémissant comme le coeur
D'une bulle de cristal
S'enfuyant sans retour
Sans moi
Que reste-t-il de mon regard
Seul au sein de mon corps accroupi
Qui contemple mes pieds pour y rencontrer
De nouveaux rêves de chemins fantastiques
Illuminés de soleils sans nom
Des semblants de rêves
Réalités libérées
D'un voile inconscient
D'aliénation consentie
Sans joie
Ni peine
Comme la naissance
Univers apocryphe et grotesque
Les cris ne sont que des ombres
Amalgamées dans l'irraison des fous
Autant de rotations inutiles
Des planètes de leur cortex
Il n'y a que la vie
La mort s'oublie vite