Par quoi se caractérise le 2M ? Comme beaucoup d'autres l'ont signalé auparavant, je dirais qu'il se caractérise par son esprit de communauté réduite et familiale. Seulement, de nouveaux arrivants viennent continuellement enrichir cette communauté. D'où le grand problème : risquons-nous de perdre cette esprit de fraternité ?

De nouveaux Schtroumphs, c'est bien ! Mais encore faut-il qu'ils soient sympathiques et corrects envers les autres. En effet, à force de s'agrandir, ne risquons-nous pas de finir comme Mirc (pour les incultes: un logiciel de chat 2d très répandu), où l'on rencontre une personne intéressante sur 100 ou 200, où les insultes, la vulgarité, et les vices les plus déplorables vont bon train ? Ils ont essayé d'y remédier et ont créé les opérateurs, ayants tous les droits de vous bannir, etc... Ils abusent souvent des pouvoirs qui leurs sont conférés.

Mais rester en petit nombre, c'est être voué à disparaître... Devrons-nous aussi confier certains pouvoirs qux animateurs (comme bannir les trouble-fête) ? Certes non, bien que je ne doute pas de leur bonne foi. Mais peut-être serait-il intéressant de leur confier le droit de suspendre la conversation pendant quelques secondes, histoire de calmer les citoyens les plus.....caractériels. Mais là aussi, ce serait entraver la liberté d'expression et le sentiment de fraternité règnent dans le 2M pour l'instant. Une autre solution devrait donc être envisagée : une période d'essais pour chaque nouvel arrivant, qui serait suivie d'un vote général et anonyme pour accepter ou rejeter sa candidature. Bien sûr, la période d'essai doit permettre à tous les citoyens le loisir d'asticoter le nouveau et de tester ses réactions.

Enfin, la dernière solution serait de laisser les choses telles quelles, ou de rajouter un logiciel à télécharger (qui ne servirait, bien sûr, strictement à rien mais qui serait assez long). En effet, en ce qui me concerne, j'ai mis 3 heures à télécharger chacun des 2 ou 3 logiciels nécessaires, et ça en découragerait plus d'un. Mais cette solution étant un peu loufoque, je propose donc d'installer une sorte de "Police du 2M" qui se chargerait de surveiller le comportement GÉNÉRAL de chaque citoyen. Général car on ne peut juger un individu sur une seule conversation. Cette police, bien entendu, devrait garder l'identité de ses agents secrète afin de leur permettre une plus grande liberté d'action. Encore une fois, les accueils ne devraient pas en faire partie mais devraient collaborer étroitement avec elle. Les agents seraient nommés par les accueils pour une durée limitée de quelques mois, disons un trimestre. Nommés par les accueils car, étant toujours présents (on ne se rends pas compte de la dureté de leur boulot), ils sont les plus aptes à observer quel citoyen serait le plus apte à faire partie de cette police. Afin de s'assurer qu'aucune histoire de vengeance n'aurait lieu, un policier n'aurait qu'un droit de vote, et le résultat du vote général de tous les policiers déterminerai la décision finale. Mais il devrait y avoir une base de policiers nommés à vie, une base commandant les policiers pour les diriger.

Le seul crime hormis le comportement serait le bête ASV. Imaginez : Moi mâle 28 ans Norvégiens. Toi quoi ? Pas femelle 24-28 ans allumeuse ??? Moi pas discuter avec toi ! Généralement, l'ASV peut se résumer à cette caricature pas si caricaturale.

Enfin, rendons leur dignité aux Schtroumphs. Ils n'insultent pas tout le temps, encore moins les schtroumphs nocturnes de Kika dans le dernier numéro, et doivent faire un réel effort pour s'intégrer. Effectivement, ils doivent réellement s'imposer en brisant le mur de fonte lourde dans lequel beaucoup les cantonnent. A cet usage, je signale que 'obscurantisme' dans lequel les anciens gardent les nouveaux peut être bénéfique pour décourager les "mauvais schtroumph" mais peut aussi décourager les "bons schtroumphs".

D'ailleurs, les schtroumphs doivent s'imposer avec Finesse et style et non pas nous montrer toute l'étendue de leur vocabulaire de bas niveau.
Ce ne sont, bien sûr, que quelques propositions pour de réels problèmes, qui rejoignent l'article de Théo dans le dernier numéro.

Protonius